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Ce sentier descend du piton des neiges, mène au refuge de Belouve, il longe le sommet de la falaise du cirque de Salazie, passant pardessus et à travers une végétation abondante, encore jamais coupée par l’homme.Ici un des nombreux passages du sentier sous un tamarin des hauts couché.
Pourquoi passe t'il pardessus ?
Le sentier serpente par endroits à 1m du sol ferme sur un amas élastique de troncs d’arbres vivants ou morts, de tourbes et de racines. Si l'homme venait un jour à exploiter cette partie de la forêt, ce sentier féérique avec ces arbres et toutes sa végétation semi-souterraine pourriraient et disparaîtraient. Celà sonnerait peut être le glas pour de nombreuses espèces endémiques de la Réunion.

Non! ce n'est pas un palmier, mais une fougère arborescente de la forêt de Belouve.

Pluie dans le cirque de Salazie. Rien d’étonnant, parmi les trois grands cirques du piton des neiges, Salazie est de loin le cirque le plus humide. Le climat de la Réunion avec son relief tourmenté est subdivisé en une multitude de microclimats. Il n’est pas rare qu’il fasse beau sur la côte ouest (plage de St Gilles) et qu’il y ait un temps de chien à l’est de l’île.

Le cirque de Salazie le lendemain matin, après ou avant la pluie de fin d’après midi.
On peut voir dans le fond, le Piton Marmite (1877 m), le Cimendef (2226 m), la Roche Ecrite (2277 m) et au premier plan sur la droite le Piton d’Enchaing (1352 m).

Vers la chute d’eau du trou de fer.

La forêt de Belouve étant très humide, pour que les marcheurs ne pataugent pas trop dans la boue, les sentiers y sont réalisés avec des rondins de bois. Le tronc de la fougère arborescente composée d'une multitude de petites racines enchevêtrées, (très abondant dans cette forêt) coupé en rondins de 50cm, est idéal pour réaliser un sentier antidérapant.

La chute d’eau du trou de fer d’une hauteur de 300m. Pour vous donner une idée de la taille de cette chute, imaginez le passage d’un hélicoptère devant la cascade, la chute serait encore deux fois plus large que l’hélicoptère.

Coulée de lave âgée de trois semaines, elle est par endroit, encore suffisamment chaude pour faire évaporer de l’eau

Il faut faire très attention où l'on pose les pieds, la coulée apparaît noire et dure par refroidissement de surface, mais il peut s'agir d'une fine croûte superficielle recouvrant un tunnel de lave, pouvant s'effondrer à chaque instant.

Voir: La maison du volcan

Lever de soleil sur le piton de la fournaise. A droite de la photo un panache de fumée témoigne de l’activité du volcan.

Sentier qui descend de la plaine des sables dans le lit d’un torrent momentanément asséché coulant la plupart du temps sous terre,. Le sentier est marqué sur la roche par des traces blanches tous les mètres. Car par temps de brouillard il ne faut pas rater la sortie du lit du torrent, sinon c’est une chute libre de 300m qui vous attend.

Mille mètres plus bas le sentier serpente à nouveau dans le lit d’un ruisseau provisoirement à sec bordé de fleurs.

Champ d’ananas.

Après un long passage souterrain une résurgence de la rivière Langevin sous la forme d’une chute d’eau.